Vous savourez votre première gorgée de café en vous installant à votre bureau. Vous ouvrez votre messagerie et… C’est comme si un déluge s’abattait sur vous.
Votre café refroidit tandis que vous faites défiler la boîte de réception en ouvrant ici ou là un e-mail et en ignorant ceux qui vous semblent pouvoir attendre.
Voilà la dernière version de la feuille de calcul pour ces chaussures. Il vaudrait mieux la télécharger. Vous l’enregistrez dans le bon répertoire avec le dernier numéro de version. Ensuite, un fournisseur chinois souhaite avoir une clarification sur une couleur… Pensez à imprimer vos notes pour les réunions avec les équipes de conception et de développement des produits. Et puis votre patron aurait bien besoin de ce rapport aujourd’hui, mais il vous manque quelques chiffres du service logistique et personne ne vous répond…
Tout cela vous rappelle quelque chose ? Le lieu de travail moderne est inondé de données digitales et hors ligne, et le rythme du secteur de la mode est tel que l’on peut très vite perdre le contrôle. Voici huit signes suggérant que vous devez dompter vos données devenues incontrôlables !
1. Où est passé cet e-mail ?
Vous savez, le fameux e-mail que vous a envoyé un fournisseur la semaine dernière à propos de la disponibilité du cuir ? Comment s’appelait votre interlocutrice, déjà ? Mary ? Marie ? Vous lancez une recherche… En vain. Bon. Vous passez en revue les centaines d’e-mails reçus de la semaine dernière. Était-ce mercredi ? Il y a un signe irréfutable que vous commencez à avoir du mal à gérer les informations : lorsque vous ouvrez votre messagerie, vous avez l’impression de patauger dans un véritable marécage. Il faut se rendre à l’évidence : il est temps de changer !
2. Copier, coller, et recommencer
Eh, un moment ! Travailler dans la mode était censé être amusant et créatif, pas vrai ? Mais à l’heure actuelle, vous pourriez ajouter « Expert en copier-coller » sur votre CV. Et le souci avec la saisie manuelle, c’est qu’en plus d’être répétitif, cela exige également de la concentration… Sans quoi, cette petite erreur de copier-coller pourrait provoquer de gros problèmes lorsque l’équipe en charge de l’approvisionnement va s’apercevoir que vous avez demandé du tissu bleu ciel au lieu d’indigo. Oups…
3. Comment fait-on cela ?
D’habitude, c’est Mark qui renseigne les bons de commande avec tous ces codes obscurs, mais il est malade cette semaine… Vous pourriez peut-être demander à son assistant. Ah, Mark ne lui a jamais montré comment faire… Si les informations sont à ce point inaccessibles que vos collègues sont les seuls à en avoir connaissance ou qu’elles sont griffonnées sur une note dans un tiroir de bureau au lieu d’être stockées dans un système central, c’est l’assurance d’un travail à moitié fait, de retards et d’erreurs !
4. L’enfer des feuilles de calcul
Faites-vous des cauchemars dans lesquels vous êtes assailli de nuées de petites cases vertes, ou bien êtes-vous perdu dans un labyrinthe de lignes et de colonnes ? Vous n’en êtes peut-être pas à ce stade, mais il n’est pas rare que des entreprises comme la vôtre se retrouvent avec des centaines voire des milliers de feuilles de calcul différentes à chaque saison, avec plusieurs saisons en développement en même temps. Laquelle est la plus à jour ? Laquelle contient les dernières informations sur les coûts ? Si vous vivez dans l’enfer des feuilles de calcul, vous connaissez bien la gageure que cela peut être de chercher l’information dont vous avez besoin parmi une multitude de feuilles de calcul… En espérant que personne ne l’aura modifiée entre-temps.
5. Recherche données désespérément
Vous êtes à votre bureau, harcelé d’e-mails pour ce rapport que vous deviez envoyer hier, et vous vous dites que les choses seraient tellement plus simples si l’équipe logistique vous envoyait immédiatement les coûts d’expédition. Quel dommage qu’ils gardent tout cela dans leurs propres systèmes hors ligne… Vous n’avez plus qu’à attendre que quelqu’un trouve le temps de vérifier et de vous envoyer les informations. Lorsque les informations sont éparpillées dans différents silos, en ligne et hors ligne, elles se retrouvent bloquées dans des goulots d’étranglement sur lesquels vous n’avez aucun contrôle. Quoi de plus agaçant ?
6. Encore une réunion ?!
Des réunions sur la feuille de calcul la plus à jour… Des réunions sur la réunion pour les personnes qui n’ont pas pu assister à la grosse réunion… S’il est bien une chose que la plupart voudraient éviter à tout prix, c’est bien de voir les réunions se multiplier ! Mais cela devient inévitable lorsque personne ne sait vraiment si l’on en est à la version 6 ou 7 et que tout le monde a sa propre vision de la réalité, convaincu qu’elle est la plus récente… mais enfouie quelque part dans son arborescence. Un agenda plein à craquer de réunions est un signe qui ne trompe pas : vous êtes en train de perdre la bataille contre le monstre des données.
7. Je suis épuisé…
Si vous rentrez du travail fatigué, stressé et accablé, vous pourriez bien être victime d’une surcharge de données. Vous passez vos journées à fouiller dans les feuilles de calcul et les e-mails à la recherche de cette précieuse information dont vous avez besoin ; et vous harcelez vos collègues pour avoir les derniers détails à jour alors que vous savez pertinemment qu’ils travaillent aussi dur que vous. Rien d’étonnant à ce que vous soyez épuisé ! Reprendre le contrôle de vos données pourrait bien être la meilleure chose à faire pour votre bien-être au travail.
8. Il y a quelqu’un ?
Ce type, des approvisionnements ! Il n’envoie jamais à temps les informations que vous lui demandez ! Vous n’êtes certainement pas le seul à avoir des problèmes de communication avec vos collègues… Et ils ont peut-être le même problème avec vous. Vous savez que tout le monde fait de son mieux au travail, mais devoir aller à la pêche aux informations et prendre du retard sur vos objectifs finira par vous mettre dans une situation délicate. Cela vous rassure de savoir que vous et vos collègues êtes dans le même bateau et que vous essayez de ramer dans le même sens, en espérant que le bateau n’est pas en train de couler !